Tout d'abord expliquer le choix de la musique qui accompagne cet article, ce n'est pas le fruit du hasard mais un hommage à un homme que j'ai estimé, que j'ai apprécié, que j'ai aimé pour tout ce qu'il était, pour tout ce qu'il sera toujours... Pour Georges parti trop tôt....
L'objet du délit donc....
Pourquoi écrire une histoire sur la mort d'un enfant? Pourquoi pas?....
Parce qu'on a tous été confronté à la mort d'un proche, moi comme les autres... Je n'ai pas perdu un enfant certes... Mais je voulais exprimer toutes les douleurs par lesquelles s'opère le deuil...
Que chaque personne ne le vit pas de la même façon, n'a pas la même douleur, n'a pas les mêmes sentiments... Chacun est différend devant la mort, que ce soit celle d'un parent, d'un ami, d'un enfant...
L'on ne la vit pas pareillement de l'intérieur du cercle familial, que de l'extérieur... Que chacun a sa façon de l'appréhender...
La perte d'un enfant est plus dure parce qu'elle touche un être innocent, qui n'a encore rien vécu, qui a normalement la vie de soi, en cela elle est plus intolèrable que les autres...
Ensuite viennent les sentiments d'impuissance, de l'adulte plus ou moins vieux, plus ou moins souffrant qui comprend que son tour à lui aurait été plus juste, plus acceptable en fait...
Le déni de la mère enfin qui ne peut supporter la perte, qui ne peut que refuser ce deuil, qui ne peut le vivre que comme une défaite puisqu'elle même n'a pas su le garder, le protéger...
Je dédie cette histoire à mon père, mes grands-parents....